Bernard RANCILLAC fin d'exposition
Le 3 février, comme prévu, Bernard RANCILLAC est venu à Saint Etienne du Rouvray pour visiter l’exposition où il était invité.
Ce fut l’occasion pour lui de nous détailler sa technique et nous livrer quelques explications sur chacune de ses œuvres exposées.
Sur la genèse de sa technique, en 1960, Gérard FROMANGER revient d’un séjour à New-York, il a ramené dans ses bagages un projecteur et montre à Bernard toutes les possibilités de cet instrument pour développer une technique propre à la figuration qu’il avait entamée. Il exploite aussitôt la projection d’image sur la toile avec des coupures, des juxtapositions etc.
Pour lui (et pour répondre aux détracteurs de cette technique) cela ne pose aucun problème, il s’agir bien d’Art, car donné à un groupe d’artiste la même image qu’ils projetteront et exploiteront chacun de leur coté avec leur propre personnalité et vous aurez en résultat dix œuvres totalement différentes (format, couleur, détails, montage…).
Une petite explication de texte sur la toile représentant W Burroughs « le festin nu » un simple décalage par une coupure horizontal et deux couleurs différentes, ceci en parallèle et pour illustrer l’invention de W. Burroughs : le Cut Up (un livre est découpé et réassemblé afin de donner une œuvre décalée) sur la toile W. Burroughs en trois pièces là, ce sont les plis du manteau de cuir qui sont à l’origine de l’œuvre (il aime particulièrement représenter les plis et les cheveux : réf - Jean Harlow) quand il eu fini le manteau sur une toile il complète par une seconde plus petite, puis se dit pourquoi ne pas mettre le visage de l’homme ?
La journée se termine par une séance de dédicace de sa sérigraphie ;
Le 5, je livre en retour à son atelier ses œuvres, l’occasion encore de discuter de l’art en général, il me délivre son livre « Le regard idéologique »